Historique

C’est en décembre 1948 que l’ASVEL, résultat de la fusion entre l’Eveil Lyonnais et l’AS Villeurbanne, voit le jour. Et ce projet orchestré notamment par Pierre BARBIER et Pierre MILLET, premier président du club, ne tarde pas à porter ses fruits.

 

Très vite, une personnalité forte apparaît : André BUFFIERE. Homme à tout-faire (joueur, entraîneur, recruteur), il s’entoure de nombreux Internationaux, parmi lesquels Henri GRANGE, enchaîne les victoires à la Maison des Sports, et s’installe vite en tête d’affiche du basket français.

 

Le club franchit un nouveau cap en 1963 avec l’arrivée à la présidence de Raphaël DE BARROS, puis deux années plus tard, d’Alain GILLES. Très vite plébiscité par les supporters, « Monsieur Basket », encore aujourd’hui considéré comme le meilleur basketteur Français de tous les temps, accumule les titres et participe grandement à l’avènement de l’ASVEL à l’échelon européen.

 

C’est d’ailleurs dans les années 70 que le club va vivre ses premières grandes aventures sur le continent, avec une demi-finale de la coupe Korac (1974) et deux demi-finales de la coupe des Champions (1976 et 1978). C’est aussi dans cette période que l’ASVEL fait appel à ses premiers joueurs Américains, Bob PURKISHER en tête. Et quelques années plus tard, en 1983, elle atteint la finale de la coupe des Coupes, battue par les Italiens de Pesaro.

 

S’en suit alors une période moins faste, marquée par les départs de Raphaël DE BARROS (1988) et Alain GILLES (1989), et un passage devant les tribunaux pour régler une importante dette financière (1992). Marc LEFEBVRE et Francis ALLIMANT organisent alors un plan de reprise avec l’appui de la municipalité de Villeurbanne et mettent le club sur les rails de la professionnalisation.

 

Deux hommes sont au cœur de ce nouveau projet : Greg BEUGNOT, jeune coach talentueux, et Delaney RUDD, meneur de jeu d’exception passé par la NBA et de grands clubs européens. La nouvelle histoire villeurbannaise s’écrit à l’Astroballe, salle de 5 600 places inaugurée en 1995, et les résultats ne tardent pas à revenir. L’ASVEL remporte deux nouvelles coupes de France (1996 et 1997), atteint quatre fois de suite la finale du championnat, et surtout, participe en 1997 au Final Four de l’Euroligue.

 

En 2002, le club, alors ADECCO ASVEL LYON-VILLEURBANNE, remporte son 16ème titre de champion de France face à Pau-Orthez des frères PIETRUS et de Boris DIAW, et décide de renforcer sa structure. Le club inaugure un nouveau siège administratif et créé en 2006, la Maison Verte, destinée à l’accueil des stagiaires et aspirants sous contrat. Un nouveau statut qui permet aussi à l’ASVEL de devenir partenaire NBA, accueillant cette même année un match de gala historique face aux San Antonio Spurs de Tim Duncan, Manu Ginobili et d’un certain Tony PARKER. Ce n’est que le début de l’histoire entre l’ASVEL et TP…

 

En février 2009, le meneur de jeu de l’équipe de France entre au capital de la SASP ASVEL Basket, supervise la politique sportive du club et affiche deux ambitions : la construction de la Tony PARKER Adéquat Academy, dont la première pierre fût posée en juin 2018, celle d’une Arena multifonctions d’une capacité d’accueil de 10 000 à 12 000 places et ambitionne d’emblée de créer un club “mixte”, qui prendra forme quelques années plus tard, lorsqu’il deviendra propriétaire de Lyon ASVEL Féminin, l’ex LBF, en 2017. 

 

Sur les parquets, l’ASVEL remporte un nouveau titre de champion de France (2009), retrouve les compétitions européennes et le public de l’Astroballe profite pleinement du lock-out NBA en 2011, qui permet à Tony PARKER ou encore Ronny TURIAF de venir porter les couleurs villeurbannaises durant deux mois.

 

Surtout, le club poursuit sa politique de formation et se base sur une solide ossature de joueurs estampillés ASVEL. Edwin JACKSON notamment, est sacré meilleur joueur Français du championnat en 2013, puis meilleur marqueur la saison suivante, une performance qui n’avait plus été réalisée par un joueur Français depuis 38 ans !

 

En coulisses, le club prend un virage majeur au mois de juin 2014 avec l’arrivée de Tony PARKER en tant que président. Les ambitions sont intactes pour une ASVEL qui écrit l’histoire au mois de juin 2016. Menée 2-0 en Finale, elle renverse Strasbourg pour remporter la série 3-2 et s’adjuger le 18ème titre de champion de France de son histoire, et fait plus que jamais honneur à son statut de club le plus titré de l’Hexagone. A la rentrée 2017, elle retrouve l’EuroCup, base de lancement idéale vers un retour en Euroleague, avec pour guider l’équipe, le coach de l’année 2017 et 2018 en nouvel homme fort : Zvezdan MITROVIC

 

La saison 2018-2019 ajoute alors un nouveau chapitre à cette grande Histoire. Au menu : l’annonce d’un Naming avec LDLC, son partenaire majeur, pour une durée de dix ans, engagement sans précédent dans le basket français, nouveau logo à l’appui ; l’officialisation d’un retour en EuroLeague en octobre 2019, la plus grande des compétitions européennes ; un succès face au Mans à l’AccorHôtels Arena de Paris pour d’adjuger la 9ème coupe de France de son Histoire ; et enfin l’apothéose avec un 19ème titre de champion de France, remporté au terme du match 5 des Finales face à Monaco, dans une Astroballe en fusion. La saison 2019-2020 restera aussi dans les mémoires, mais pour une autre raison. Alors que son retour en EuroLeague est une réussite (10 victoires en 25 matchs) et la défense de son titre national en bonne voie (premier ex-aequo), LDLC ASVEL voit sa saison prendre brusquement fin, l’Europe entière étant touchée par une crise sanitaire sans précédent due à l’épidémie de covid-19. En coulisses, Tony PARKER frappe fort en se séparant de Zvezdan MITROVIC pour propulser T.J. PARKER au poste de Head Coach, assisté de Frédéric FAUTHOUX.

 

Et la réussite est immédiate ! Lors de la saison 2020-2021, LDLC ASVEL continue d’épater sur la scène européenne, avec des victoires de prestige sur les parquets du FC Barcelone, du Maccabi Tel-Aviv et de Vitoria et une série de six victoires consécutives, du jamais vu pour un club français dans la compétition ! Sur la scène nationale, les Villeurbannais dominent nettement Dijon en finale de la Coupe de France, et refont le coup deux mois plus tard en finale du championnat, à l’issue d’un Final Four joué à Rouen. Et que dire de la saison suivante… Parti très fort en EuroLeague, les Villeurbannais, touchés par de nombreuses blessures, marquent le pas sur la scène européenne mais sortent le grand jeu en championnat. Ils terminent la saison régulière par onze victoires de rang, finissent à la première place, et offrent une finale de rêve face à Monaco. Dans la chaleur de l’Astroballe, LDLC ASVEL s’offre un match 5 d’anthologie (84-82 après prolongation) dans l’une des plus grandes soirées de l’Histoire du club. Voilà LDLC ASVEL avec 21 titres de champion de France et 10 coupes de France au compteur !